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La semaine écoulée a été riche en événements marquants à travers le monde. De l’installation contestée de la 5G en Belgique à la crise alimentaire dans les favelas brésiliennes, en passant par les manifestations contre le pouvoir en Serbie, plongeons dans l’actualité internationale qui a façonné ces derniers jours.
La 5G fait son entrée fracassante en Belgique. Proximus a lancé le réseau le 1er avril dans 30 communes, sans consultation préalable des autorités locales. Cette décision unilatérale a provoqué un tollé, notamment à Jalhay et Ottignies-Louvain-La-Neuve.
Le timing choisi, en pleine crise du Covid-19, soulève des questions. Les protestations se multiplient en Wallonie, forçant Proximus à couper le signal à plusieurs endroits. La Flandre, elle, semble plus réceptive au duo Proximus-5G.
Malgré la gronde, l’installation de la 5G paraît inéluctable à terme. Les discussions étaient déjà en cours dans certaines communes avant cette tentative ratée. La vigilance reste de mise quant aux potentiels effets secondaires de cette technologie.
Dans les bidonvilles de São Paulo, la faim progresse plus vite que l’épidémie. Les enfants, privés des repas scolaires, sont particulièrement touchés par la malnutrition. Les parents, ayant perdu leurs revenus, peinent à nourrir leur famille.
Un père témoigne : « Mon fils me demande du yaourt, des pommes, des fraises. Je lui explique qu’à la maison, on n’a pas ces choses-là. » Dans ces favelas, l’alimentation se résume souvent à du riz.
Cette situation dramatique contraste avec nos préoccupations de confinés européens. Alors que nous nous plaignons de ne pouvoir sortir, des familles entières luttent pour leur survie. Une prise de conscience s’impose sur notre chance relative face à cette crise mondiale.
En Serbie, un nouveau rendez-vous s’est installé après les applaudissements pour le personnel soignant. À 20h05, les Serbes manifestent bruyamment leur opposition au président Aleksandar Vučić, qualifié de dictateur par ses détracteurs.
Casseroles, sifflets et cris résonnent dans les grandes villes du pays. Ce mouvement rappelle les protestations contre le régime de Slobodan Milošević dans les années 90. Les Serbes dénoncent le renforcement du pouvoir présidentiel à la faveur de la crise sanitaire.
Confinés chez eux, ils n’en oublient pas les dérives autoritaires de leur dirigeant. Ces « bruits contre la dictature » sont devenus un rendez-vous quotidien, symbole d’une aspiration à une « Serbie libre, démocratique et solidaire ».
Une pollution massive a frappé l’Escaut suite à la rupture d’une digue en France. Près de 100 000 m³ d’eaux usées se sont déversés dans le fleuve, provoquant une hécatombe dans la faune aquatique.
La mortalité des poissons atteint presque 100% sur 36 km en Wallonie. Sur une biomasse estimée entre 50 et 70 tonnes, seuls 400 à 500 kg ont pu être sauvés. Des espèces protégées sont également touchées.
L’incident soulève des questions sur la communication transfrontalière. La France, informée dès le 15 avril, n’a alerté la Belgique que le 21. Une enquête judiciaire est ouverte et le pollueur, la sucrerie Tereos, risque de lourdes amendes.
Après des mois d’impasse politique et trois élections serrées, Israël semble sortir de la crise. Benyamin Nétanyahou et son rival Benny Gantz ont conclu un accord de partage du pouvoir.
Nétanyahou restera Premier ministre pour 18 mois, avec Gantz comme vice-Premier ministre, avant une inversion des rôles. Cette décision scandalise les partisans de Gantz, qui y voient une trahison de ses promesses électorales.
Ce compromis renforce la position de Nétanyahou face à son procès pour corruption. En tant que Premier ministre, il pourra influer sur la nomination des procureurs. Même dans l’adversité, le leader du Likoud parvient à tirer son épingle du jeu.
Cette revue de la semaine illustre les défis multiples auxquels notre monde est confronté. Entre crises sanitaires, écologiques et politiques, l’actualité nous rappelle l’importance d’une information diversifiée et critique pour comprendre les enjeux de notre époque.