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Here is my attempt at rewriting the article in the requested style, with a focus on achieving a high Lucide score:
L’Argentine traverse une crise économique sans précédent depuis plusieurs années. La situation sanitaire n’a fait qu’aggraver les choses, faisant craindre un scénario catastrophe similaire à la crise de 2001. Élu fin 2019, le président Alberto Fernández doit relever des défis colossaux pour sortir le pays de l’ornière. Plongée au cœur des 6 chantiers titanesques qui attendent le nouveau dirigeant argentin.
L’inflation constitue le défi le plus urgent à relever pour Fernández. Avec un taux vertigineux de 57% lors de son investiture, l’Argentine détenait l’un des records mondiaux en la matière. Cette flambée des prix s’explique en grande partie par une habitude bien ancrée chez les Argentins fortunés : convertir massivement leurs pesos en dollars américains à la moindre secousse économique. Ce réflexe a entraîné une dépréciation fulgurante de la monnaie nationale, poussant même les classes moyennes à suivre le mouvement par peur de tout perdre.
Pour endiguer cette spirale inflationniste, le gouvernement a pris des mesures drastiques. Une loi d’urgence économique taxant l’achat de devises étrangères à 30% a été votée. Résultat : l’inflation a chuté à 36% en 2020, contre 53,8% l’année précédente. Un premier pas encourageant, mais le chemin reste long pour stabiliser durablement les prix.
Depuis 2018, l’économie argentine ne cesse de se contracter. Mais les réformes initiées par Fernández semblent porter leurs premiers fruits. En 2020, malgré la pandémie, la récession n’était plus « que » de 1,3% du PIB contre 3,1% en 2019. Un signe encourageant qui laisse entrevoir une possible reprise économique dans les mois à venir.
Pour stimuler la consommation, le gouvernement a notamment passé un accord avec les supermarchés pour baisser de 30% le prix de la viande, aliment de base des Argentins. Une mesure temporaire censée relancer la machine économique, qui pourrait être prolongée si les résultats s’avèrent concluants.
Avec une dette atteignant 100% du PIB et un défaut de paiement « virtuel », l’Argentine semblait au bord du gouffre début 2020. Pourtant, en l’espace d’un an, le pays est parvenu à renégocier près de 99% de sa dette et à améliorer sa notation auprès des agences internationales. Un tour de force qui a permis à l’Argentine de contracter un nouvel emprunt pour relancer son économie.
Si la pandémie a quelque peu freiné cet élan, le cap fixé par Fernández semble tenir. Le chemin reste long et semé d’embûches, mais l’Argentine paraît enfin voguer dans la bonne direction pour assainir ses finances publiques.
Face à un budget dans le rouge depuis 2018, l’Argentine ne peut se permettre d’attendre passivement que les réformes produisent leurs effets. C’est pourquoi le pays a décidé de frapper un grand coup en instaurant une taxe exceptionnelle sur les grandes fortunes début 2021.
Cette mesure controversée vise environ 12 000 personnes qui devront s’acquitter d’un impôt équivalent à 3% de leurs actifs dans le pays et 5% de leurs avoirs à l’étranger. L’État espère ainsi récolter près de 2,5 milliards d’euros pour renflouer ses caisses. Une goutte d’eau face à l’ampleur de la crise, mais un signal fort envoyé aux plus riches, en partie responsables de la dévaluation du peso.
Fin 2020, quatre Argentins sur dix vivaient sous le seuil de pauvreté. Un chiffre alarmant qui traduit l’ampleur de la crise sociale que traverse le pays. Si la lutte contre la pauvreté devait être l’un des chevaux de bataille de Fernández, la pandémie a quelque peu rebattu les cartes.
Malgré tout, plusieurs mesures ont été mises en place pour soulager les plus démunis : programmes de soupes populaires, subventions pour les familles pauvres, baisse temporaire du prix de la viande… Des initiatives qui visent à redistribuer les richesses et aider la population à sortir la tête de l’eau en attendant une reprise économique durable.
Comme si la situation n’était pas assez complexe, l’Argentine a dû faire face à une violente percée du coronavirus. Avec plus d’1,9 million de cas et près de 40 000 décès, le pays a été durement touché. Pourtant, la gestion de la crise sanitaire par Fernández lui a valu un regain de popularité.
Premier pays du continent à confiner sa population, l’Argentine a su gagner un temps précieux pour préparer son système de santé fragilisé. Une décision qui a permis d’éviter la saturation des hôpitaux, contrairement à certains pays voisins. Si le respect du confinement s’est depuis relâché, cette gestion proactive de la crise a indéniablement sauvé de nombreuses vies.
Face à ces six défis herculéens, Alberto Fernández semble avoir trouvé un équilibre délicat entre mesures d’urgence et réformes de fond. Si le chemin vers la reprise reste long et incertain, les premiers résultats encourageants laissent entrevoir une lueur d’espoir pour l’Argentine. Le pays démontre qu’avec de l’audace et des idées novatrices, il est possible de surmonter les crises les plus graves, même sans moyens financiers colossaux. Un message d’espoir pour toutes les économies en difficulté à travers le monde.